LaSalle Ishii no Child's Quest (Famicom)
Développeur : Namco
Éditeur : Namco
Date de sortie : 23 juin 1989
Connaissez-vous Ishii LaSalle ? Non ? Eh bien il s’agit d’un ancien animateur de télévision japonaise, également acteur, doubleur, comédien, etc. Bref, une sorte de Michel Drucker de la comédie au Japon pendant les années 80-90. Il produisait également des groupes d’idols de J-pop de comédie (oui, ça existe), qui passaient ainsi dans ses émissions. Ce fut par exemple le cas du groupe féminin Childs, qui sévit de fin 1986 à 1992. Quel rapport avec les RPG ? Eh bien il se trouve que le jeu Famicom LaSalle Ishii no Child's Quest est tout bonnement le récit – très romancé – numérique des aventures de ce groupe. Avouez que je vous ai trouvé de l’original, en cette fin d’année !
Le principe du jeu est donc d’incarner un manager absolument débordé et de faire en sorte que Childs devienne un groupe de premier ordre, afin qu’il se produise au Tokyo Hall (le must pour des artistes japonais). Mais pour ce faire, il faudra affronter des hordes de sans-gêne afin d’obtenir les droits d’auteurs sur les chansons du groupe, comme des producteurs, des super Idols, des serpents, des flaques de vomi (je ne rigole même pas !) ou autres ennemis plutôt branques… Il faudra également trouver de l’équipement pour les performances live du groupe, ou encore résoudre des énigmes en utilisant des objets assez malsains, comme des couches de bébés. Les combats sont très classiques, au tour par tour, dans la droite lignée des classiques comme Dragon Quest.
Verdict : 14/20Le véritable groupe Childs sortit comme par hasard un album en août 1989, soit juste après la release du jeu sur Famicom. Nous avons donc affaire ici à un véritable produit marketing, mais qui a tout de même quelque chose en plus. Car ce qui est très amusant, c’est la transposition de la routine du RPG med-fan dans le monde réel, un peu comme si l’on vivait dans un RPG. Exactement comme pour Yakuza : Like a Dragon (voir ma chronique du 18 décembre 2023), mais sur Famicom. Comment ne pas tomber amoureux du concept ?
Retrouvez Un RPG par Jour sur Facebook et Instagram